En passant sous la porte du XIIIème siècle, nous apercevons, à notre gauche, une charmante bâtisse bleue à colombages, datant du XVème siècle : L’AUBERGE DES LAVANDIERES, qui nous appelle irrémédiablement !
Il nous suffit de passer la porte et nous voici accueillis par Nathalie ANCELOT, dans un espace convivial et feutré, dédié aux plaisirs de la table.
Derrière une colonne antique, se trouve la cuisine, où Frédéric ANCELOT, le chef, s’active à nous concocter ses merveilles. Jugez plutôt :
- Ravioles d’escargots de Bourgogne, coulis de topinambours, un délice, ou comment rendre « sexy » un vieux légume qui évoque de mauvais souvenirs à nos grand-mères !
- Terrine de foie gras de canard « maison » : Frédéric est un spécialiste. La préparation de ce mets de choix change régulièrement, qu’il soit poêlé, en crème brûlée ou en « berewecke »
- Terrine de foie de volaille et fruits secs : je goûterai la prochaine fois.
Je salive déjà à l’évocation de la salade de légumes d’antan, magret fumé et œuf poché.
Après les entrées, passons aux plats. Tous les jours de la semaine, un plat du jour nous est proposé, ainsi qu’un menu. Par exemple, la semaine dernière, je me suis régalé de joues de bœuf braisées au pinot noir !
Sinon, que vous dire de la pastilla de pigeon, de la tajine d’agneau aux épices, des diverses préparations de gibier en saison, du dos de cabillaud au pistou en été, du gratin de saint-jacques le mois dernier…
Sans oublier les asperges de Knellwolf, que nous retrouverons avec impatience d’ici deux mois.
Bref, vous l’avez bien compris, je ne peux pas dire que cet établissement est ma cantine, car je dois faire quelque peu faire attention à ma ligne, mais tout ce qui est servi ici est remarquable, de même que la carte des vins, que je qualifierai de musclée, mais non de « body buildée ». Une sélection de vins au verre bien sentie permet d’associer les divins nectars à la patte du chef.
Les approvisionnements en matières premières se font bien entendu, chez des producteurs locaux.
J’oubliais les desserts. Il est vrai que je reste très routinier : mi-cuit au chocolat noir Araguani, mais je ne saurais que trop vous recommander le kougelopf glacé, la torche-marron maison, le nougat glacé, le gratin de myrtilles et framboises….
Et puis zut, allez-y et faites-vous votre idée. Je ne connais personne qui ait été déçu par cette adresse et ce n’est pas faute d’y avoir envoyé de fins gourmets !
Alors, amis du Schnaeckele ou d’ailleurs, si vous passez près de BERGHEIM aux heures des repas, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
Philippe
Auberge des Lavandières
48 Grand'Rue
68750 Bergheim
Tél. 03 89 73 69 96
Ouvert tous les jours sauf le lundi et le mardi
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