Ce film n’a aucun dialogue et je vous assure qu’il n’en a nullement besoin car les images parlent assez d’elles-mêmes.
Du nuage toxique sur les plantes de tomates à l’ « électrochoc » qu’on pratique sur les oliviers pour qu’ils crachent leurs olives, de la machine trancheuse-de-têtes pour des milliers de poulets en attente angoissée aux scènes ensanglantées du sacrifice des vaches, le plus dur, après les questionnements sur la santé des hommes et la dignité des animaux, reste peut-être ce défilé de métiers déshumanisants où en plus de l’aliénation proto-industrielle à la charlie chaplin (style « je serre des boulons toutes la journée »), des hommes et des femmes font face à l’horreur des ces vies animales balancées comme s’il s’agissait de déchets.
Puis on s’étonne de la vache folle, de la grippe aviaire. Et on demande aux aviculteurs « artisanaux » de rentrer leur volaille.
Lucia
17 février 2007
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