
Et bien, nos pauvres héros ont nagé courageusement dans la mer des stands jusqu’à rejoindre le secteur des sentinelles (les produits menacés d’extinction) et là ils ont cherché à écouter des histoires, à nouer des liens et à goûter, bien sûr ! Ils ont même héroïquement ramené du rancio sec du Roussillon, de la lentille de la Planèze de Saint Flour et même du navet du Pardailhain, au goût de truffe et noisette !
Mais le moment le plus intense (carrément émouvant pour moi qui ai la larme facile) a été l

On a eu la chance de pouvoir participer à la réunion des délégués français. M. Della Rosa (pour les intimes «Gilbert le passionné») a parlé de la vocation de Slow Food à faire le lien entre les producteurs et les consommateurs pour empêcher que les petits agriculteurs, éleveurs et artisans ne disparaissent à jamais.
Les speeches des producteurs ont été émouvants, je me répète, tant pis. Il y avait des témoignages dramatiques de producteurs forcés à fermer boutique, d’associations courageuses (par exemple Kokopelli qui constitue des banques de semences pour les envoyer au tiers monde et pour cela doit se battre continûment avec la loi), de restaurateurs (on a découvert que pour eux acheter des œufs à la ferme est illégal !)
Il y aussi eu des témoignages de solutions ingénieuses: le parrainage des vaches (on finance l’achat d’une vache et on a droit à tant de kilos de fromage pour tant d’années), l’introduction d’oies sur une exploitation olivière (elles « nettoient » le terrain et alertent en cas de sanglier…) et surtout le système AMAP, né au Japon, de devenir « actionnaires » d’une ferme (on partage les bonnes et les mauvaises récoltes et on est payé en nature).
La délégation du Convivium du Val de Loire a illustré leurs chouettes activités (on va leur proposer un jumelage ;o)
Ça nous a paru très important que toutes ces personnes puissent se raconter et s’échanger et, pour le convivium, ça met les idées au clair sur la direction à suivre.
A bientôt pour en discuter et… déguster les navets du Pardailhain !
Lucia
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